Moyen Âge
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Cet ouvrage se propose d’étudier l’avènement et le fonctionnement de la voie des lettres, kiden-dº, au sein de l’Office des études supérieures, daigaku-ryº, dans le Japon du VIIIe au XIIe siècle. A l’issue d’une longue période d’étude, certains élèves, notamment les lauréats, monj-tokugyºshº, étaient soumis à une épreuve consistant en la rédaction, en style chinois, de dissertations, taisaku. Bien que le Japon ait adopté officiellement le système chinois des examens ouverts à tous, lequel jugeait les candidats à la fonction publique sur leur talent, au fil des siècles, d’autres critères se firent jour, comme l’appartenance familiale ou les appuis politiques, qui conduisirent au déclin de l’institution et affectèrent les carrières des lettrés. L’observation des thèmes des dissertations permet d’en percevoir l’évolution.
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Dès le XIIIe siècle, de nombreuses œuvres mettent en scène la persécution de l’innocence féminine. Ce livre veut faire le pari de consacrer aux histoires de femmes persécutées une étude proprement littéraire. Il s’agit, dans un premier temps, de déceler, dans les textes, l’émergence d’un discours sur l’héroïsme au féminin que l’on a délibérément décidé d’inscrire sous l’autorité d’un archétype culturel et littéraire prestigieux, celui de la veuve. La seconde partie de l’ouvrage est consacrée à l’étude attentive de trois œuvres de la fin du XIIIe et du début du XIVe siècle, le Roman de Cassidorus, Berthe aux grands pieds d’Adenet le roi et le Roman du comte d’Anjou de Jean Maillart. Ces œuvres témoignent, chacune à leur manière, de la fécondité du thème choisi.
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Jourdain de Blaye en alexandrins est une chanson de geste de la fin du Moyen Age. En remaniant la version ancienne, qui ne comptait que 4 245 vers décasyllabes, un auteur anonyme a produit une chanson longue de plus de 23 000 vers. Ce faisant, il en a fait une sorte de saga, puisque la lignée du héros, qui va de son père Gérard à son arrière-petit-fils Thibaud en passant par Jourdain, ses enfants Jourdaine et Gérard et son petit-fils Richard, s’oppose à la famille aussi nombreuse du païen Qualefrin; la victoire finale de Thibaud sur Qualefrin, suivie de la conversion de ce dernier, amène à la fusion des deux familles. Un autre lignage, celui de Fromond, joue également un rôle non négligeable en attaquant sans cesse la famille et les amis du héros, alors que les figures féminines font montre d’un dynamisme et d’une endurance exceptionnels. L’édition est assortie de notes, d’un index des noms propres et d’un glossaire développé.
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Ce quatrième et dernier volume correspond aux éditions critiques des tomes X, XI, XII, du Recueil de farces, édition Droz, "Textes Littéraires Français", n° 471 (1996), n° 482 (1997), n° 495 (1998). Il contient, transcrites en français moderne, dix-huit farces, variées par les sujets, les thèmes et les situations développées, depuis Le Pet, La Cornette, Les Trois Amoureux de la Croiz, à l'Abesse et Soeur Fessue, aux Deux Savetiers et à La Pipée ou Farce des Oiseaux, farce pour ainsi dire inconnue, mais dont le mérite et l'intérêt ne sont pas moindres que ceux de Pathelin. La transcription suit le plus près possible le texte gothique, tout en s'adaptant au parler d'aujourd'hui. Chaque farce est précédée d'une courte introduction ; et des indications de "mise en scène" historique ont été ajoutées en caractères italiques pour permettre au lecteur de transposer sa lecture au "jeu" vivant des tréteaux.
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